Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

[Histoire à suivre]

Page principale - Ecrire un article

Chapitre 6

--> Les empreintes dans le temps

 

Chapitre 6.

[Les empreintes dans le temps]

J’ai décidé de faire des efforts. Ca m’a pris, comme ça, peut-être à cause de Mathilde et Doisneau, peut-être à cause des livres, peut-être aussi à cause de rien. Je ne plante pas mes yeux dans ceux de la pionne en rentrant, je me contente d’annoncer que je suis rentrée à l’heure, comme j’avais promis. Je ne traîne pas les pieds dans le couloir, je ne lève pas la tête avec les yeux qui noircissent, je ne serre presque pas les dents. Je ne pose pas mes mains contre les murs, je ne tente pas de les écarter. Je marche simplement.

Jusqu’à mon box, celui dont le chiffre au-dessus de la porte s’efface peu à peu. On dirait presque que c’est le seul endroit où le temps vient faire son ouvrage.

Je ne sais pas si c’est ce que je désire réellement, d’ailleurs... Ces années qui passent me rapprochent-elles d’une délivrance autre que celle de ma mort ? M’annoncent-elles l’air de dehors, ou l’air de sous terre ? Si c’est pour mourir, non. Combien sont-elles ici, à ne souhaiter que cela ? A vouloir tomber, et ne plus jamais se relever ? Une infinité. Et pourtant je n’en suis pas.

Ca a étonné Mathilde, je crois.

A vrai dire, la mort est une fin, mais une fin totale. La fin de l’espoir, surtout. Et je ne veux pas admettre l’idée que je puisse rendre mon dernier soupir sans qu’il ne soit fait de l’oxygène qu’on trouve derrière les murs.

Puisque je sais qu’un jour on les brisera, pourquoi m’asséner moi-même le coup fatal qui m’empêchera d’œuvrer aux côtés de ceux qui nous délivreront du béton ? C’est ce que je leur ai dit, à toutes les autres filles qui ont fini par céder. Avant, je leur avais murmuré comme j’avais pu, comme j’étais encore presque tendre… Je leur avais dit de tenir jusqu’à l’ouverture, la brèche à travers laquelle nous nous écoulerions comme l’eau par le barrage qui se brise…

Je leur avais dit, à toutes celles qui avaient osé venir en parler en face. Je leur avais dit, en imaginant peut-être que ça les aiderait. Mais ça n’a pas marché.

J’en ai usé, de mon énergie, de ma force vitale, de mon espoir. J’en ai prononcé des mots, pour essayer de les aider à résister.

Mais ça n’a pas marché.

Et je suis comme un morceau de pâte à modeler, qui au début, reste tendre sous les doigts de ceux qui la modèlent et en font ce qu’ils aiment… Je suis ce lambeau de pâte qui au fur et à mesure des usages devient dur, coriace, inmodelable. Je suis cette chose figée dans la dernière forme qu’on aura pu lui donner.

Je suis ce jouet inachevé dont l’enfant se lasse, et qu’il finit par jeter à la poubelle.

Seulement je n’en suis pas encore au stade de la poubelle. Je le refuse et je l’abhorre. Et c’est peut-être le petit brin d’espoir qui reste encore au cœur de tout, mon dernier barrage contre la rigidité totale. Ou peut être que les mots de Mathilde sont les mains qui ont réchauffé la pâte, afin de pouvoir à nouveau lui redonner une forme, peut-être plus acceptable que celles qu’elle aura pu prendre auparavant...

Je rentre dans mon box, avec l’impression d’avoir traversé le dortoir au ralenti. Mes compagnes de chambre sont parties se doucher. Je ferme la porte précautionneusement, sans la claquer, comme déjà dans la magie de l’instant Doisneau. J’ouvre le livre, une page au hasard. C’est comme ça que je préfère le voir.

Un couple noir, gris et blanc s’embrasse derrière un mur de barbelés. J’ai écrit en dessous, en lettres minuscules « Dis, quand est-ce que tu m’emmènes ? ».

Elle me poursuit, cette phrase. Dans les marges de mes cahiers, au-dessus de mon lavabo, dans la bouche de celles qui s’évanouissent…

Je referme le livre lentement. Une page me suffit, une image… Surtout celle là. Je tombe toujours dessus, à chaque fois que j’ouvre l’ouvrage au hasard.

Peut-être qu’elle est tout simplement au milieu. Peut-être que non.

Peut-être aussi que je fais un peu exprès, parce que je me vois dedans. Le papier glacé fait comme un miroir, et mes yeux dessinent du bleu sur le ciel au-dessus des deux amoureux.

Alors, un instant, je m’offre le droit d’être heureuse.

 

La file immuable de la cantine. Même plus de resquilleurs.

Je me souviens d’une voix grondante anonyme, qui un jour avait hurlé à deux des première année :

-Ca vous sert à quoi de faire chier pour passer avant tout le monde? De la bouffe, vous en aurez, bande de connes. De la merde dégueulasse dans votre assiette, vous en aurez encore largement assez avant de crever. Pas la peine de vous grouiller.

Sur le moment, j’avais été choquée par la vulgarité et tout le cru de cette vérité qu’elle assénait là à deux filles qui avaient simplement voulu doubler les autres. Mais maintenant… Maintenant je ne peux m’empêcher d’attendre, à chaque repas, que cette voix s’élève à nouveau et nous frappe toutes… Qu’elle nous sorte du mutisme hypocrite de ces longues minutes d’attente sans sens.

Mais rien, jamais. Peut-être qu’elle est morte. Peut-être que non. Peut-être aussi qu’elle s’est découragée, qu’elle s’est dit que ça ne rentrerait pas dans nos têtes, alors « à quoi bon ? ». Pourtant, je continue à espérer. Je continue à attendre ses mots qui font mal parce qu’ils font peur. Une envie de l’entendre nous hurler que « ça respire encore, merde ! ».

Mais…

Le silence, comme d’habitude.

Passer sa carte dans la machine. L’écran d’ordinateur qui confirme. Par un numéro, rien de plus. Jamais de nom. Jamais de classe. Jamais d’individualité.

Je suis le 835. Parce qu’arrivée dans les premières. Mathilde est le 33. Parce que récupération des numéros des mortes.

Je n’aime pas cette idée d’économie jusque dans les numéros des cartes de cantine.  Je ne me fais pas à l’idée que je ne saurai jamais qui était 33. Ni qui sera 835…

Bien sûr que de toute façon ça ne changera rien… ! Evidemment.

Mais je porte dans chacun de mes gestes cette conscience commune qui est la nôtre dans cette prison de plâtre et de béton : la connaissance profonde et silencieuse de n’être que des lambeaux de fantômes assemblés pour coudre de nouveaux pantins, prêts à l’usage…

Mais quel usage d’ailleurs ? Les livres de l’extérieur parlent d’amour, en vérité, surtout. Des marionnettes à amour. Des êtres pathétiques faits pour les pulsions bestiales et instinctives maquillées trop lourdement sous le fard tape-à-l’œil des beaux sentiments et des étreintes lyriques. Je ne juge pas ces humains que l’on a façonnés. Non, je constate simplement un fait sur lequel ils sont nombreux à fermer les yeux. Dans ce genre de « devoirs universels », on ne peut pas donner son avis en se cantonnant aux notions de mal et de bien.

Mais nous ? De toute évidence, nous n’avons pas cette obligation là, puisque nous ne nous regardons même plus. Dans les couloirs, les filles croisent les garçons avec la même indifférence… Les frôler n’apporte aucun frisson, à personne, comme si les désirs de nouvelles alchimies étaient définitivement morts.

A quoi cela rimerait-il pour nous, de donner la vie à d’autres alors que nous ne sommes même pas capables de garder la nôtre sans la froisser ni l’abîmer ?

Qui aurait pu soupçonner que d’un simple enfermement pourraient résulter autant de changements fondamentaux dans ce qui, depuis la nuit des temps, représente l’essence même de l’humanité ?

Il n’y aura jamais de filles-mères ici, jamais de mères tout court, d’ailleurs. Les heureux papa, ça n’existe que dehors. Et puis parce qu’ici personne n’est heureux…

C’est peut-être pour cette raison que nous nous abreuvons de photos de Doisneau : afin d’en ressortir ivres, de ces témoignages d’un temps révolu où on pouvait être heureux, comme un droit fondamental… Est-ce qu’il savait, lui, d’ailleurs, que ça ne serait pas éternel ? Est-ce que ça ne serait pas, inconsciemment ou non, son déclencheur… ?

 

-Luce ?

-Si, peut-être…

-Euh, Luce ?

-Quoi ?

-Tu manges pas ton fromage ?

-Non.

-Pourquoi ?

-Tiens, je te le donne.

-Pourquoi tu manges pas ton fromage ?

Une languette jaune caoutchouteuse dans un emballage plastique. A demi frémissante.

-Mathilde. A ton avis, comment ils font du fromage ?

-Ben ils prennent du lait, et… Réfléchis, quoi.

-Il vient d’où leur lait, à ton avis ?

-Euh, des vaches, des…

Et là, elle s’interrompt. Elle me fixe avec deux yeux écarquillés. Et puis, elle bredouille :

-Enfin, je veux dire, sûrement qu’ils…

-Sûrement, oui. Voilà.

Et je sais que dans les cases 33 et 835, il restera jusqu’à la fin deux morceaux de fromage intacts.

Dans un pensionnat de l’avant-catastrophe, personne ne se serait inquiété. On aurait pensé aux commissions d’hygiène, à toutes les réglementations, et on se serait dit que c’était impossible.

Mais pas ici.

Ici, où les couvertures disparaissent mystérieusement, où chaque hiver entraîne de nouvelles disparitions que seul le silence suit, et où les tranchées de béton charrient des cadavres en uniforme…

Mathilde attrape un gâteau sec déjà en miettes. Elle tourne sa tête vers moi brusquement, comme sous le coup d’une révélation.

-Oui ?

-Mais alors…

-Alors quoi ?

-Alors chaque produit que l’on mange, ici… Enfin, je veux dire, tout est artificiel !

-Non, tout naît sous néon des dernières graines que l’on a pu conserver avant l’explosion, c’est tout. Seulement, comme il n’y a plus d’êtres vivants que nous…

Elle pose la main sur sa bouche, les yeux écarquillés d’horreur.

-Mais… La viande ?? Moi je me disais que celle qui restait était réservée aux collectivités, et que c’était pour ça que je n’en avais jamais eu chez ma grand-mère, mais…

Je sens mon visage s’assombrir malgré moi.

-Je ne sais pas, Mathilde, mais quoiqu’il en soit…

-…Quoiqu’il en soit, on n’a pas le choix, c’est ça ?

L’impression étrange que son visage n’est que le reflet du mien. Les yeux un peu plissés, si pleins d’amertume, la bouche pincée…

Tous ces signes physiologiques, presqu’imperceptibles à ceux qui n’ont pas l’habitude d’y être confrontés, et qui me sont pourtant si familiers que je les repère en un clin d’œil…

Elle va finir comme toutes les autres.

Cette pensée brûlante me lacère de part en part, et me fait achever mon repas la tête baissée le plus possible, pour qu’elle ne lise pas dans mes yeux que je sais déjà sa fin, à l’avance, et qu’elle est programmée comme les autres.

Il n’y a plus qu’à mettre en route le compte à rebours.

 

La nuit, la vraie nuit est tombée. Celle des couvertures sarcophages, des pas feutrés et des escapades secrètes.

Si ça se trouve, en fait, dehors il fait jour, c’est probable, même. On ne saura jamais, parce qu’ils ont réglé nos vies comme ça. Les néons-soleils s’éteignent et nous plongent dans cette obscurité qui fait croire à la vraie nuit.

J’ai des explorations à finir dans le grenier. Je prends mon couteau sous mon matelas et sors sur la pointe des pieds, plus par habitude que par peur. Cette tension, ce nœud au creux du ventre, je les ai perdus, avec le temps. Qu’est-ce que ça peut bien me faire, d’être prise la main dans le sac ?

Ca m’est égal, égal, égal. Me tenir à carreau n’empêchera rien de ce que ce pensionnat m’impose.

Il n’y a personne, dans le débarras. Quand on ne s’organise pas, les autres ne tentent rien.

Tant mieux.

Aujourd’hui, je n’ai envie de partager mes recherches avec personne.

Je me hisse difficilement, meurtrissant mes paumes de main au passage, sur le sol ingrat du grenier. J’allume ma lampe de poche, elle fait un petit clic qui me semble assourdissant dans le silence de l’internat.

Je retrouve sans trop de mal le mur qui sonnait creux, m’en approche et commence à gratter du bout de mon couteau. Ce soir, la pionne ne fait pas le tour des chambres, elle a retrouvé un rat décapité dans son lit.

L’événement a étonné tout le monde, tellement les rongeurs sont devenus rares partout. Elle a éclaté en sanglots, en déclarant qu’elle ne supporterait plus longtemps ce pensionnat.

Dommage pour elle.

Cette nuit, elle pleure dans son lit, rien de plus.

Et nous en sourions presque.

 

La pensée de sa détresse m’apporte un peu de baume au cœur, tandis que je creuse, inlassablement, vers la sortie.

Je veux voir le jour.

Je le verrai.

 

 

Parce qu’il faut que tous, je les emmène.

Ils me l’ont demandé.

 

 

Ecrit par Encagee, le Lundi 11 Avril 2005, 15:55 dans la rubrique "Derrière les barreaux".

Repondre a cet article

Commentaires

Mithridate

27-04-05 à 02:44

Malgré cette volonté de se démarquer par le style, le ton, les idées, c'est plat et fade. On aurait dit un récit initiatique, avec des valeurs bien catégoriques présentées comme seules alternatives. C'est le parcours du combattant qui est décrit là ! Les héroïnes sont volontairement touchantes, le ciel leur est tombé sur la tête et pourtant on voit (enfin on devine bien entendu: sinon, où est l'intérêt d'un pareil récit ?) qu'elles vont s'en sortir, grâce aux efforts fournis, à leur persévérance. La fin est décidément trop prévisible. Car, malgré le ton sombre et déprimant, il ne s'agit pas de nous donner l'impression qu'il n'y a plus d'espoir, il s'agit seulement de renforcer l'héroïsmes des combattantes, qui, avec la seule force de l'espoir et du projet, arriveront forcément à surmonter tous obstacles : les dernières phrases du chapitre en font une brève allusion. Et tout ça, dans un cadre manichéen et abrutissant de simplicité. Alors oui, on pourrait répondre: "Mais le roman initiatique, c'est ce que je voulais faire! " A cela je dirais : "Le ton moralisateur, c'est dépassé et inefficace ?"


Re:

Ermith

05-07-05 à 23:01

Merci beaucoup pour ta critique, je prends note de tout ce que tu me dis et constates. Tu as pris de rédiger une longue critique, et de me lire, et il est donc tout naturel que j'en fasse autant.
Seulement, il me semble que tu es plutôt en train de juger mes intentions d'écriture plutôt que ce que mon texte est vraiment. Peut-être que j'ai agi involontairement, après tout, mais..
Mais je pense par exemple à ta formule "Cette volonté de se démarquer par le style, le ton, les idées". Il n'y a rien eu de tout ça à la base de l'Encagée. Juste une nécessité d'écriture, cette chose qui presse au fond du ventre et qui dit qu'il faut écrire. Je n'ai pas la prétention d'avoir une écriture originale, décalée ou excellente, rien de tout cela.
J'ai juste la prétention de croire que parfois, j'ai besoin d'écrire, que quelque chose que je ne comprends pas me pousse au fond de moi à le faire.
Quant à la fin dont tu me parles, celle que tu devines déjà (évidemment), eh bien, merci, moi-même je ne l'avais pas encore. Soit tu as une intuition terrible, soit tu te fies simplement à tout ce que tu as pu lire auparavant. Soit tout est déjà prêt sans que je m'en rende compte, sans que moi-même (qui tire pourtant les fils) je ne m'en rende compte.
Même si ce n'est pas une bonne idée de partir à l'aventure, ce qui m'intéresse, ce qui me donne l'envie d'écrire, c'est le combat avant la fin, la lutte de chaque instant pour pouvoir s'en sortir. Les situations que je pose là qui me guident elles-mêmes, sans vraiment me laisser le choix. C'est ça, qui me remue le fond du ventre et me donne l'envie d'écrire. Rien d'autre.
Quant à mes héroïnes que tu dis volontairement touchantes, je n'en sais rien, j'essaie juste de les faire humaines, parce qu'elles sont des morceaux de mon quotidien, de tout ce que j'ai autour de moi, de tous ces gens que je croise tous les jours, et de ce que je lis sur les visages. L'Encagée, c'est un véritable morceau de moi, de ma vie, avec mon imagination autour, qui enrobe. Au coeur de tout cela, il y a réellement moi, avec mon humanité toute imparfaite.

Voilà l'explication du pourquoi du comment.. Parce que je pense que tant que les dernières lignes ne sont pas écrites, on a encore le droit de se justifier un peu. J'espère, du moins..
Rien n'est encore posé, tout peut bouger et surprendre, c'est grâce à ça que je peux répondre de cette manière à ton commentaire.


Enfin, je terminerai par une excuse un peu simple, peut-être, un peu facile : Aujourd'hui, je n'ai que 17 ans. L'Encagée a été commencée quand j'avais à peine 15 ans.
Peut-être que ceci explique cela..


Re: Re:

Mithridate

27-07-05 à 19:27

Quant à mes héroïnes que tu dis volontairement touchantes, je n'en sais rien, j'essaie juste de les faire humaines, parce qu'elles sont des morceaux de mon quotidien,

Ce que j'essaie de dire, c'est que justement ça n'a pas l'air d'être une oeuvre humainement vraie : les sentiments sont trop organisées, trop dirigées dans la direction voulue par l'auteur pour qu'on puisse dire que ce texte est en partie le reflet d'un quotidien quelconque. Dans un contexte métaphorisé, cadré dans un monde enfantin, ça rend le tout encore moins crédible et moins touchant précisément ! Quand je dis "volontairement touchante", c'est juste pour sous-entendre que précisément, elles ne le sont pas. Toutes ces émotions à la queue leu leu, ces malheurs à l'enfilade, ça me laisse froide. Ce que je vois quand je lis le texte, c'est l'auteur, qui semble faire agir ses personnages comme des marionnettes. Mais enfin, ceci n'est qu'une première impression...


Zelia

07-07-05 à 22:50

Bon alors, Ermith... Je viens de tout lire d'un coup, là, et je vais essayer de te donner mes impressions. qui n'apporteront sans doute pas grand chose, mais on ne sait jamais... :)
Déjà, l' évidence est que j'ai envie de connaitre la suite, ce qui est déjà très bon signe...
Il y a de bonnes idées, des choses qui font que le lecteur se pose des questions, c'est bien d'amener des petites decouvertes- dures-, au fur et  mesure, et donc, ça accroche.
Je pense que tu es douée pour l'écriture, c'est évident, et que tu as des choses à dire aussi.
Maintenant il y a sans doute des imperfections, ce qui est normal, certaines choses que j'ai pu trouver un peu naïves ou "cliché", mais encore une fois ce n'est que mon avis, et ça ne doit aboslument pas te décourager, au contraire [En plus c'est sur le début que ça m'a le plus "genée" , ce qui est logique si comme tu le dis toi même tu l'as commencé à quinze ans]
Si je me permets de te dire tout ça, c'est que j'écrivais moi-même à ton âge, et que étant devenue une vieille [soit dix ans de plus que toi :)] j'ai maintenant assez de recul pour voir la progression de l' écriture.
Ce n'est pas qu ' étant adolescent, on n'a rien à dire, c'est juste que quelques années plus tard, après avoir plus vécu, mûri, emmagasiné des choses, lu etc...,on dit les choses de manière différente, la façon d' écrire change, et le style s'affine aussi, sans doute [Je dis ça alors que je ne suis pas moi-même convaincue d'avoir véritablement un style]
Je ne sais pas si je suis très claire, hum...
En bref je t'encourage fortement à continuer. Cette histoire, déjà, parce que je souhaite lire une suite :).
Mais aussi tout et n'importe quoi, parce que comme le dit si bien l'vieux dicton : C'est en forgeant que...enfin tu m'a comprise.
Et toutes mes félicitations pour ce que j'ai déjà lu .
Bises



Identité

Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Cancanages